Introduction à l'étude du droit musulman
Chapitre Ier : les sources de droit musulman
le droit musulman et le droit qui régit les adeptes de la religion islamique. Le mot musulman vient lui-même du mot islam qui signifie soumission a dieu qui a parfait la religion des hommes en révélant à Mohammed le coran.
L'islam représente aujourd'hui une partie importante de l'humanité partout il présente en groupements fortement organisés est concentrés dans certains pays ils forment l'immense majorité de la population dont toutes les démocraties ils constituent d'importante minorité comme la France.
L'ordre légal en islam repose sur le Coran qui est une révélation sur l'exemple du prophète Mohammed a indiqué par les hadiths qui représentent le commentaire de la révélation. L'ensemble des hadiths constituent la sounna de la réunion de deux prescriptions de la sounna et le Coran forment la loi « charià » les sources légales originelles. Lorsque ces deux premières sources révéleront insuffisantes, la création législative s'impose sur le fondement de la révélation et son commentaire, de sources dérivées de la charià font alors leur apparition « ijmaâ » assentiment de communauté et « kiasse » ou déductions analogiques.
En dehors des sources légales sounna et charià il existe deux sources spontanées : la coutume et la jurisprudence.
Section 1 les sources légales originelles
paragraphe premier : le Coran
le Coran se compose de deux 114 chapitres et lundis que les 2000 divisaient eux-mêmes en 6219 ont versé c'est-à-dire phrase ensemble de phrases exprimant une ou plusieurs pensées complète. Le classement des sourates a été opéré suivant leurs longueurs en commençant par une sourate d'ouverture « fatiha » qui est très brève. La conservation de littérale de la parole de Dieu a été entourée de précautions particulières, a la suite de chaque révélation de prophète confié le texte et qu'il l'avait retenu par la mémoire de ces compagnons ou on faisait prendre note écrite sous sa dictée à ses secrétaires.
Après la mort du prophète, Abou Bakre ordonna une révision du texte pour mettre fin aux variantes et une ascension de documents pour en éviter la perte probable après la disparition des mémoristes, ceux qui savaient le mieux le Coran se mirent à l'oeuvre,ils réunirent le texte dans un cahier « moushaf » qui demeura entre les mains de Omar deuxième khalifa. La fixation définitive du texte serait l'oeuvre de Outhmane troisième Khalifa, chaque versé est une énonciation portant injonction par ordre ou défense de tout verser du Coran naît ainsi une décision analogique, un jugement qui est une règle légale particulière. Code de la vie religieuse et sociale, le Coran a tout prévu, réglementé implicitement ou explicitement qu'une situation nouvelle se présente, qu'un besoin nouveau se crée, il devra et pourra y être toujours pourvu à l'aide des principes qui s'y trouvent poser.
Notons enfin que la lecture vraie du Coran ne peut être faite avec les secours des commentaires.
Paragraphe 2 : la sounna
la sounna sel excellent exemple du prophète lui-même, le comportement de l'envoyé de Dieu indiqué par la parole, l'action, silence, grâce pour le croyant la voie à suivre. On va considérer que son oeuvre été inspirée par Dieu, dès lors la sounna à la même valeur que le Coran il est obligatoire pour les fidèles.
Lorsque le prophète ne fut plus là pour régler les difficultés quotidiennes en recherchera des solutions nécessaires dans l'exemple du maître en poussant aussi loin que possible l'interprétation de sa pensée. Témoins de sa vie, les compagnies ont été les plus qualifiés pour rapporter ses paroles et ses gestes, cette première génération est censée l'avoir observée consciencieusement, les suivantes s'appliquer reconstruites à recueillir, consignées avec son est communiqué tout ce qu'il pouvait au croyez savoir de cet ordre de fait.
La sounna digue authentique semble bien être à l'origine de la coutume pratiquée sous les yeux du prophète avec son assentiment exprès, bien retenu et soigneusement enregistré par eux. Une masse a normes de rotation ainsi réunie pour préciser, expliquer et compléter le Coran. La sounna revêt la forme des hadiths et le c'est-à-dire réussi rapportant un trait aux décisions attribuées à Mohammed.
Conservant la hiérarchie des hadiths il y a le parfait le bon ou le faible :
-le parfait son second réuni deux auteurs apprécié entre tous al boukhari et mouslime dans deux ouvrages différents appelait authentique parce que les textes en étaient sévèrement éliminés. Boukhari par exemple n'a retenu que 8000 hadiths se surplus de 300 000 parvenus à sa connaissance.
-le bon sens adopte autrement secouru rapporter par des transmetteurs volontaires, théoriquement il est difficile de les distinguer des parfaits, la question étrange en pratique par le fait que les textes ainsi qualifiés ont été groupes dans des reculer et son mise en oeuvre par les jurisconsultes : les sounanes de Termidi est un ouvrage fondamental dans la matière.
-Les faibles (tous les autres sont faibles)
Les sources dérivées de droits musulmans
lorsque la loi est tirée de la charià et qu'elle ne fournit pas la solution du difficulté, on peut faire appel à deux sources complémentaires de règles normatives « ijmaâ » et « kiasse » il s'agit de deux caractères décisifs nouveaux de la légalité reposants mais d'autres sur un effort d'élaboration de la règle normative c'est « ijtihade » moment pour le deux certains juristes ceux qui sont qualifiés « moujtahide » en raison de leur compétence particulière.
Paragraphe 3 : ijmaâ ou assentiment de la communauté
se terme arabe ijmaâ signifie les consensus sur un ton juridique de toutes les théologiques juridiques qualifiées moujtahide du même époque postérieure à celle du prophète autrement dit lorsqu'un ton juridique se présente à une époque dans les plus que tous les moujtahide s'accordent pour donner un même avis le concernant, leur accord appelé ijmaâ est le jugement résultant de ce consensus acquiert le statut de loi religieuse.
Quels sont les conditions de l'ijmaâ ?
Il y a quatre conditions :
-existence de plusieurs moujtahide vivant à l'époque du cas juridique à étudier.
-la accord sur un jugement unique au sujet du cas juridique, c'est-à-dire, sous les moujtahide démontre musulman doivent être d'accord quant au jugement quel que soit leur race, leur nationalité, si l'accord ne se fait qu'entre les moujtahide d'une région déterminée on ne peut pas parler de consensus.
-chaque moujtahide doit formuler son mari de manière claire, il se peut que chacun des moujtahide donne son avis de façon indépendante lui en comparant les différents avis de chacun on s'aperçoit qu'il qu'encore il se peut aussi qu'on réunisse sous les moujtahide qu'ils examinent ensemble le cas juridique et dans un avis commun.
-la vie doit être émis à l'unanimité des conditions doivent évidemment s'ajouter à celle que doit réunir les moujtahide chacun de doit être à la dénouer du Coran et de la sounna à l'aide du raisonnement logique des règles, c'est-à-dire avoir de la charià la connaissance de la plus étendue.
Signalons toutefois que certains oulama affirme qu'il est en réalité un possible de réunir les conditions citées et que les chemins ne peut donc se réaliser ils appuient leur affirmation par le fait qu'il n'y a pas de critères fixes que permet de dire que ces personnes est compétente en matière d'ijtihade et que l'autre ne l'est pas par le fait que tous les moujtahide vivent sur des continents différents, des pays éloignés les uns des autres par conséquent il n'est possible ni de les réunir ni de les consulter en même temps, même encore de rapporter fidèlement aux hommes et aux autres les avis de leurs confrères. La majorité des oulama penche toutefois pour la possibilité de réaliser le ijmaâ (consensus) ils soutiennent que ni ses possibilités a même un doute, car c'est quelque chose qui existe réellement et que la meilleure preuve que le consensus est possible plaisir dans le fait qu'il effectivement été réalisé de la vie de plusieurs auteurs. Ijmaâ est tout à fait réalisable si les êtres musulmans ne prennent en charge, chaque état définit les critères de sélection de ses moujtahide est ainsi chacun pas peut connaître le nombre de ses moujtahide et leur demander leur avis collectivement ou individuellement, tout laissait à musulmans peuvent donc communiqués leur avis unanime le considérer comme ayant force de loi pour tous les musulmans et réaliser ijmaâ sur une question donnée.
Paragraphe 4 la déduction analogique ou kiasse
à défaut de trois premières sources de droits (Coran, sounna, ijmaâ) il faut faire appel au raisonnement analogique ou kiasse, ce dernier est une méthode par laquelle les règles posées par un texte (verset, hadiths se, solution d'ijmaâ) et d'appliquer avec la non compris dans ces termes n'est commandé par la même raison, l'analogique est une combinaison de la révélation avec la raison humaine ces éléments constitutifs sont :
- les textes qui sert de termes de comparaison
- la question à résoudre
- le trait d'union entre les deux questions ou situations la raison des textes édictés (îlla) raison qui se trouve identiquement dans la situation juridique à résoudre créant ainsi l'analogique entre les deux cas.
- L'extension analogique de la solution du cas tranché ou cas soumis.
Joignez en oeuvre du kiasse de moujtahide doit respecter un certain nombre de règles, certaines concernant la îlla d'autres le texte.
Concernant la îlla il faut choisir le texte qui a la plus grande autorité légale.
Concernant le choix du texte pour que le kiasse soit valable, il faut encore que le texte qui sert de comparant et européenne il y fait approche du raisonnement répondre à certaines conditions :
· il ne doit pas se référer à un ordre particulier de faits par exemple déversés du Coran qui s'applique aux seuls paragraphes ne peuvent être étendus par l'analogie.
· Une déduction analogique ne peut être fondée sur des règles posées par une autre déduction analogique.
· La règle détruite ne doit pas être contraire au texte de loi dont elle a été extraite.
L'analogie serait inefficace si elle était en opposition avec le texte pris comme terme de comparaison
Conclusion : kiasse et ijmaâ se sont donc deux sources dérivées du Coran et de la sounna, l'organe de ce drame est le moujtahide, théologien juriste, réunissant certain qualités qui lui confèrent l'ijtihade ou pouvoir de créer avait destiné à devenir une norme juridique, autrement dit, l'ijtihade est l'action de tendre toutes les forces de son esprit jusqu'à leur extrême limite enfin de pénétrer de sens estime de la charià pour épuiser la applicable au cas concret à résoudre.
Section 3 : coutumes et jurisprudence
Paragraphe 1 : la coutume
de la jouer un rôle important dans l'élaboration de norme juridiques de la charià, la sounna en effet pour une grande part une rédaction de l'habitude en vigueur à l'époque du prophète et ijmaâ une régularisation des pratiques de provenance diverse, de rôle et l'importance de la coutume ont fait l'objet d'importantes controverses si, suivant certains jurisconsultes musulmans la règlent posée par la coutume à la même valeur que celle qui peut résulter des textes sacrés. D'autres ne l'admettent qu’en cas de nécessité absolue.
Paragraphe 2 : la jurisprudence
la jouer un rôle important dans la formation du droit musulman démontré par la littérature juridique qui vous êtes parvenue à travers des ouvrages de pratiques judiciaires (recueille d'Actes juridiques, recueille des « fataouis » consultations juridiques) la jurisprudence musulmane doit obéir à certaines règles :
-il faut que toutes solutions jurisprudentielles se rattachent en opinion de juristes qualifiés.
-il faut qu'elle soit inspirée par l'intérêt général.
Chapitre 2 : caractères et spécifités et du droit musulman
Droit musulman un droit révèlé
-la particularité majeure du droit musulman et qu'il est conçu à partir de données révélés et non de base simplement humaine, la révélation et l'action de Dieu faisant connaître aux hommes par l'intermédiaire de son prophètes mohamed déshérité que notre raison ne saurait découvrir, des conséquences des caractères révélés sont multiples et d'une importance considérable, c'est son fondement religieux qui permet expliquer son aspect contraignant et le caractère de ces règles, normalement impérative puisqu'elles sont issues de commandement de Dieu, c'est également se fondement qui explique l'inimitabilité du Coran, c'est-à-dire que les hommes sont totalement incapables de produire un texte semblable au Coran.
Droit musulman droit doctrinal :
-Se caractère n'est pas en contradiction avec le premier, en effet c'est la doctrine qui a fixé la signification exacte du texte du Coran et la portée réelle des règles qui pouvaient y être contenues, c'est également la doctrine tient définit autorité des traditions constitutives de la sounna en terminant celle qui devait être retenue, c'est également la doctrine qui es à la base de l'ijtihade et qui a donc élaboré les règles de l’ijmaâ et du kiasse.
Droit musulman droit immuable et général :
le caractère immuable veut dire que les préceptes de l'islam demeurent à jamais, ils sont applicables en tout lieu et à toute époque, le caractère général veut dire que le droit musulman s'applique à tout le monde sans distinction et également qui l'entend couvrir la totalité des actes et des relations humaines.
Droit musulman monde droit cherchant la faciliter :
la nature réaliste du Coran comme la sounna est dominée par une tendance fondamentale, volonté de Dieu, fréquemment affirmée de rendre les choses plus faciles pour les hommes.
Voici quelques citations du Coran illustrant cette tendance :
"ما يريد الله ليجعل عليكم من حرج و لكن يريد ليطهركم و ليتم نعمته عليكم لعلكم تشكرون"
"يريد الله بكم اليسر وال يريد بكم العسر"
Une autre règle montre que le droit musulman est un droit de faciliter :
« tout ce qui n'est pas interdit est autoriser » : la loi islamique marquant pour but de paralyser les gens de telle sorte qu'ils ne puissent faire un geste sans permission, non être contraire appelé à maintes reprises par le Coran à considérer l'univers tout entier comme une grâce divine conçue à son intention et à employer toute sa sagesse, à en tirer le meilleur profit :
"و سخر لكم ما في السماوات و ما في الأرض جميعا منه إن في ذلك لآيات لقوم يتفكرون"
De cette dernière caractéristique, il résulte que le droit musulman étant droit dont l'objectif est de pourvoir aux intérêts des être humain en leur garantissant ce qui leur est indispensable et en leur procurant le nécessaire et l'accessoire, c'est la finalité exacte du droit musulman objet de notre troisième thème.